Après avoir été suspendues puis interrompues, les négociations entre les États-Unis et les talibans afghans ont presque pris fin, atteignant les objectifs souhaités, comme les États-Unis ont annoncé vendredi, la fin de ce mois comme date pour parvenir à un accord avec le mouvement extrémiste qui contrôle de vastes étendues de territoires afghans.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé qu’un accord était attendu entre les États-Unis et le mouvement taliban afghan le 29 février.
Dans une déclaration officielle publiée vendredi, Pompeo a déclaré que Washington et les talibans négociaient pour parvenir à un compromis politique, afin de mettre fin au conflit en Afghanistan et de réduire la présence américaine dans la région.
Plus tôt vendredi, un responsable du gouvernement afghan a déclaré que l’accord de désescalade entre les talibans et les États-Unis serait mis en vigueur samedi avant de signer un accord attendu entre les talibans et Washington.
« L’accord de désescalade débutera le 22 février et se poursuivra pendant une semaine », c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois, date dont Pompeo avait précédemment parlé, a rapporté l’agence de presse AFP citant le porte-parole du Conseil de sécurité nationale en Afghanistan.
Les négociations entre les États-Unis et les talibans avaient bien avancé avant d’être interrompues à la mi-septembre, lorsque le président américain Donald Trump a donné l’ordre de les arrêter soudainement, quelques heures avant de tenir une réunion secrète entre les négociateurs à Camp David, où tout le monde attendait alors que M. Trump signe un protocole d’accord sur lequel les deux parties se sont entendues, cependant, la situation s’est aggravée en raison d’explosions continues, malgré l’annonce américaine qu’une solution est en cours.
En cas de mise en œuvre de la trêve, cela sera considéré comme une étape historique après plus de 18 ans de conflit sanglant en Afghanistan, et cela pourrait ouvrir la voie à un accord qui pourrait mettre fin à la guerre.
Au cours de ces années, le mouvement extrémiste a pris le contrôle de vastes étendues des territoires afghans, tandis que les zones de contrôle du gouvernement afghan ont reculé.