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La Jordanie prend des mesures pour interdire les activités des Frères musulmans

2:27 PM - 10 mai, 2025
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Le Royaume hachémite de Jordanie a annoncé son intention d’imposer une interdiction totale des activités des Frères musulmans. Depuis 2020, le système judiciaire jordanien a pris des mesures juridiques pour dissoudre l’organisation. Le gouvernement intensifie actuellement ses mesures de répression contre le mouvement islamiste, qui a déjà été interdit dans un certain nombre d’autres pays arabes, dont l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Le mois dernier, le ministère jordanien de l’intérieur a annoncé qu’il mettrait en œuvre une interdiction générale de toutes les activités du groupe. Cette annonce est intervenue quelques jours seulement après que les services de sécurité ont annoncé l’arrestation de 16 personnes soupçonnées d’être impliquées dans un complot à grande échelle visant à menacer la sécurité nationale. Selon les autorités, les suspects se sont procuré des armes et des explosifs, ont construit des drones et ont entraîné des combattants à l’intérieur et à l’extérieur de la Jordanie.

Lors d’une conférence de presse télévisée, le ministre de l’intérieur Mazen al-Faraya a établi un lien direct entre le complot et les Frères musulmans, évoquant des « éléments des Frères musulmans »qui travaillaient secrètement « pour déstabiliser le pays et mettre en péril l’unité nationale ». Les enquêtes auraient permis de découvrir des caches d’armes et d’explosifs, ainsi qu’un atelier d’assemblage d’engins explosifs improvisés (EEI). Cet atelier serait lié au fils d’un des principaux dirigeants du groupe. La nuit où le complot a été découvert, des membres de la confrérie auraient tenté de détruire ou de faire passer en fraude une grande quantité de documents compromettants.

Depuis des années, les Frères musulmans sont soumis à une pression politique croissante en Jordanie. En 2016, le gouvernement a fermé le siège du groupe dans la capitale Amman. En 2020, les autorités judiciaires ont radié le groupe, le transformant de fait en une organisation illégale.

Les critiques accusent le groupe d’ouvrir idéologiquement la voie à l’extrémisme religieux et à la violence politique. Ils décrivent sa structure organisationnelle comme opaque et affirment que son but ultime est d’établir un État islamique. Ses partisans – dont un certain nombre d’universitaires internationaux – rejettent ces accusations, arguant que les régimes autoritaires du Moyen-Orient considèrent le groupe comme une menace politique et cherchent à le supprimer pour cette raison. Ils soutiennent que les Frères musulmans sont un mouvement social aux racines populaires qui s’appuie sur des moyens pacifiques et des mécanismes démocratiques pour défendre son programme au parlement.

La décision de la Jordanie marque une nouvelle escalade dans ses relations avec l’un des mouvements islamistes les plus anciens et les plus importants du monde arabe. Alors que de nombreux gouvernements de la région ont désigné la confrérie comme une organisation terroriste, la Jordanie a jusqu’à récemment toléré sa présence en tant qu’acteur controversé mais reconnu dans l’arène politique locale.

Le ministère de l’intérieur d’Amman a confirmé que l’interdiction s’appliquait à toutes les activités liées à la confrérie, qu’elles soient civiles, religieuses ou politiques. L’annonce a coïncidé avec l’arrestation de 16 personnes que les autorités accusent de planifier la déstabilisation du pays en acquérant des armes et des explosifs, en lançant un projet de production de drones et en recrutant et formant des combattants à l’intérieur et à l’extérieur de la Jordanie.

Lors de la conférence de presse, le ministre Al-Faraya a évoqué les liens présumés entre les personnes arrêtées et le groupe, déclarant que « des éléments des Frères musulmans » travaillaient « en secret pour menacer la stabilité et l’unité nationale du pays ». Les enquêteurs ont trouvé des caches d’armes et de matériaux explosifs, ainsi qu’un atelier rudimentaire de fabrication d’engins explosifs improvisés, qui aurait été dirigé par le fils de l’un des chefs du groupe. Le groupe aurait également tenté de détruire ou de faire passer en fraude une série de documents sensibles la nuit des arrestations.

Les Frères musulmans sont soumis à une pression croissante en Jordanie, en particulier depuis la fermeture de leur siège à Amman en 2016, suivie d’une décision de justice en 2020 qui les a sortis du cadre juridique. Les observateurs ont noté à l’époque que les relations entre la monarchie jordanienne et la confrérie étaient devenues plus tendues, avec des sentiments de profonde méfiance.

Les Frères musulmans sont nés en Égypte dans les années 1920 et leur présence a été autorisée – et parfois même encouragée – en Jordanie pendant des décennies. Dans les années 1980 et 1990 en particulier, ils ont été considérés comme un contrepoids aux courants laïques et gauchistes et ont bénéficié des politiques de l’État visant à promouvoir les valeurs islamiques dans la vie publique.

Tous les droits de publication et les droits d’auteur sont réservés au MENA Research Center.

Tags: Frères musulmansIslamisme politiqueJordanie

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